Zigouplex visite le zoo de Vincennes

Zigouplex face aux girafes, éléphants et singes du zoo de Vincennes : récit haut en couleur

Bannière de Zigouplex visite le zoo de Vincennes
Par Zigouplex Le 24 août 2025

Quand Zigouplex décide de troquer son écran d'ordinateur contre un après-midi au zoo de Vincennes, on se doute que l'expérience ne sera pas banale. Entre fascination, jalousie de la taille des girafes et débats intérieurs sur l'efficacité du pelage des lémuriens, la sortie s'est transformée en chronique digne d'être racontée.


Un départ sous le signe du scepticisme

Zigouplex n'est pas du genre à s'enthousiasmer pour une balade en plein air. Lui, son élément naturel, c'est plutôt un bureau sombre, un clavier collant et des lignes de code incompréhensibles pour le commun des mortels. Pourtant, ce samedi matin, il s'est laissé convaincre : direction le zoo de Vincennes, ou plutôt le Parc Zoologique de Paris, comme on dit officiellement. Dans sa tête, une seule question : « Est-ce que ça vaut vraiment 20 euros l'entrée ? ».


Première rencontre : les girafes

Dès l'arrivée, le choc est immédiat. Zigouplex tombe nez à… genou avec une girafe. L'animal l'observe avec un air distrait, tandis que lui lève la tête, puis encore la tête, puis finit par reculer pour réussir à voir le sommet. À 152 cm les bras levés, la confrontation est inégale. « Franchement, elles exagèrent un peu, ces girafes, elles abusent du concept d'extensions de jambes », lâche-t-il en marmonnant. Mais impossible de nier : il est impressionné.


Le détour par la grande volière

Plus loin, c'est un concert de cris, de battements d'ailes et de plumes colorées. Zigouplex avance prudemment dans la grande volière. Un perroquet particulièrement bavard semble l'avoir pris en grippe. À chaque pas, l'oiseau pousse un cri aigu, comme s'il se moquait. Zigouplex rétorque en chuchotant : « Moi aussi je sais coder des sons, hein ». Évidemment, l'oiseau n'en a cure. Mais dans son carnet mental, il note une idée : créer un simulateur de perroquet en JavaScript. Oui, même au zoo, le développeur en lui n'est jamais très loin.


Les rois de la savane : lions et lions intérieurs

Direction l'enclos des lions. Derrière la vitre, un mâle majestueux s'étire comme s'il n'avait pas un public fasciné en permanence. Zigouplex, lui, observe en silence. Au fond, il admire cette fainéantise assumée : « Ce type fait la sieste 20 heures par jour et tout le monde le respecte. Moi si je dors 20 heures, on me traite de feignasse. Injustice. » Cette réflexion provoque un petit sourire ironique. Finalement, peut-être que Zigouplex et le lion ne sont pas si différents.


Le moment gênant avec les singes

Devant l'enclos des babouins, la gêne s'installe. Les singes n'ont aucune pudeur, et le spectacle amuse beaucoup les familles présentes. Zigouplex, lui, détourne le regard, rouge comme une tomate. « Franchement, un peu de décence », marmonne-t-il. Mais au fond, il les envie : eux au moins vivent sans se soucier du regard des autres. De quoi nourrir une nouvelle crise existentielle en chemin vers la serre tropicale.


Une jungle humide et des lunettes embuées

La serre tropicale est sans doute l'endroit où Zigouplex a le plus souffert. Avec ses lunettes embuées en permanence et l'humidité collante, il avance en tâtonnant, tel un explorateur miniature en perdition. Les crocodiles l'impressionnent, les serpents lui donnent des frissons, mais ce qui le perturbe le plus, c'est la chaleur. « Pourquoi payer pour avoir l'impression d'être dans un sauna ? », se demande-t-il en s'épongeant le front avec un mouchoir froissé.


Un final auprès des rhinocéros

La balade se termine par l'imposante silhouette des rhinocéros. Zigouplex les observe longuement, fasciné par leur prestance tranquille. « Eux, au moins, personne ne leur dit d'aller plus vite », soupire-t-il. Le contraste entre leur lenteur assumée et son quotidien frénétique de développeur l'inspire. Peut-être qu'il devrait, lui aussi, adopter le rythme rhinocéros : avancer lentement mais sûrement, avec la peau dure face aux critiques.


Bilan de la journée

À la sortie, Zigouplex est fatigué mais satisfait. Certes, il a râlé, transpiré, et s'est senti ridiculement petit face à la plupart des pensionnaires. Mais il repart avec une certitude : le zoo de Vincennes, ce n'est pas qu'un enclos à animaux, c'est aussi un miroir ironique de sa propre existence. Et rien que pour ça, la visite valait bien les 20 euros.


Conclusion : Zigouplex, un visiteur pas comme les autres

Le zoo de Vincennes a vu passer des milliers de visiteurs, mais aucun n'a probablement vécu l'expérience avec autant de sarcasme, de comparaisons bancales et d'introspections inattendues. Zigouplex, lui, a su transformer une simple promenade en une aventure philosophico-comique. La prochaine fois, qui sait ? Peut-être que ce sera l'aquarium de Paris. Mais une chose est sûre : avec Zigouplex, même une sortie familiale prend des airs de chronique épique.

Articles récents

Image pour Zigouplex : Portrait d’un développeur aigris et fictif qui fait sensation

Zigouplex : Portrait d’un développeur aigris et fictif qui fait sensation

Image pour Zigouplex, le développeur aigri qui se bat contre les bugs

Zigouplex, le développeur aigri qui se bat contre les bugs

Image pour Zigouplex passe son permis : un défi à sa (petite) hauteur

Zigouplex passe son permis : un défi à sa (petite) hauteur